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Deux randonnées avec les ânes ont été organisées dans les Bauges par les Randonneurs du Chéran dans le cadre du PLAJ.

Mardi 9 Juillet, sous un soleil radieux, ce sont 7 enfants de 6 à 12 ans qui ont marché au pas des deux ânesses Eglantine et Galinette dans une bonne ambiance.
Environ 9 km et 350 m de dénivelé sur le circuit du col du Plane à partir du refuge des Garins au Châtelard.

Lundi 22 juillet, la journée s’annonce maussade et pluvieuse, mais la pluie du matin n’arrête pas le pèlerin. C’est au tour de Violette et de Kenya qui est en apprentissage (elle n’a que 3 ans) de se faire conduire par 6 petits randonneurs.

Après la séance de brossage des ânes, repos bien mérité à la terrasse ombragée du refuge autour d’un goûter et d’une boisson fraîche. La journée se termine par un moment un peu plus studieux mais ludique avec une initiation à la pratique de la randonnée. Chaque enfant a eu à cœur de parcourir et remplir le livret distribué le matin « Mon cahier de randonnée » édité par la fédération française de la Randonnée de Haute-Savoie.

Vous connaissez le célèbre slogan « le double effet kiss cool » ? Bien sûr ! Eh bien 16 randonneurs ont eu le privilège de ressentir ce moment magique les 18 et 19 juillet 2024 : 2 journées au cœur de la Haute Tarentaise, dans cette vallée autrefois connue pour ses exploitations de mines argentifères et aujourd’hui réputée pour son tourisme dans les sports d’hiver au sein du domaine Paradiski.
1er jour : plutôt « cool », 10 km, 300 m de dénivelé, mais passionnant grâce à une « rando culture » partie de Peysey où nous avons entamé la visite des chapelles baroques des hameaux sous la conduite de notre guide Geneviève, professeure d’histoire de l’art originaire de Peysey-Nancroix et membre de l’association « Les amis des Vernettes ». Le point d’orgue de la journée fut la visite commentée de la chapelle Notre-Dame des Vernettes (1816 m), construite de 1722 à 1727 et lieu de pèlerinage depuis 1733 suite à une guérison à la source miraculeuse… Restauré en 2008-2010, l’intérieur est d’une grande luminosité, grâce aux peintures des voûtes et à la polychromie des trois retables.
« Cool » aussi le soir où nous nous installons au superbe refuge de Rosuel (1556 m), situé aux portes du Parc national de la Vanoise, au cœur d’un vallon traversé par le Ponturin et dominé par de nombreux sommets de plus de 3000 m : Bellecôte, Aiguille du St-Esprit, Mont Pourri…

2ème jour : plutôt « kiss » où nous embrassons les belles montagnes et leurs cascades, 13 km, 650 m de dénivelé. Nous remontons le GR5 jusqu’au lac de la Plagne d’abord via des escarpements rocheux au sein d’une flore merveilleuse et des mélèzes d’une grande beauté, puis après avoir traversé les tourbières sur un plateau où génisses et veaux se régalent d’une herbe verte et fraiche. Enfin nous voilà parvenus au lac de la Plagne aux eaux turquoise dans un écrin de verdure !
Retour au refuge de Rosuel où nous avons été très bien accueillis par une équipe très sympathique dans une tradition bien montagnarde.
Un séjour organisé par Cécile que nous remercions vivement, et qui s’est déroulé dans l’esprit des randonneurs du Chéran avec bienveillance, simplicité et bonne ambiance.

Nous sommes 12 ce mercredi 17 juillet à prendre la route pour effectuer l’ascension du BARRHORN (3610 m) dans le Haut-Valais suisse, le plus haut sommet des Alpes accessible par un sentier balisé.

Après plus de 4 heures de route, nous arrivons sur le parking de départ, tout au fond de la magnifique vallée de TOURTEMAGNE. Nous avons 650 m de dénivelé à faire, environ deux heures de marche au milieu des rhododendrons pour rejoindre la cabane (refuge) de Tourtemagne, idéalement placée : le décor qui s’ouvre à nos yeux est grandiose.

Jeudi 18 juillet, lever dès l’aube, petit déjeuner à 5h et départ pour environ 4 heures de marche pour atteindre le sommet du BARRHORN sous un franc soleil. Pas vraiment de difficultés si ce n’est la longueur et l’altitude élevée. Il n’y a quasiment plus de neige, juste un ridicule névé, à peine de quoi faire des essais de crampons. C’est très minéral tout au long de notre montée, dans les vallons d’à côté les glaciers sont bien présents. Arrivés au sommet, on s’est senti tout à coup tout petits devant le très grand, de nombreux sommets autour de 4000 m d’altitude nous entourent, que c’est beau !!! Puis il est temps de redescendre, une pause pique-nique, un petit arrêt au refuge et retour au parking par un très beau sentier balcon, très fleuri. Dénivelé du jour : +1150 m / -1800 m.

Merci Michel, ce long déplacement valait vraiment le coup.

Perché à 2730 m au-dessus d’un vallon bucolique, dans un environnement sauvage et grandiose, face aux Dômes et au glacier de Miage, se trouve un tout petit refuge en bois comme il n’en existe plus beaucoup : Plan Glacier.
C’est un refuge préservé, charmant et insolite, accroché à une paroi, en harmonie avec le calme et la beauté de la montagne. Mais son accès se mérite, particulièrement cette année avec beaucoup de neige en altitude et de fortes précipitations…

Ce samedi 13 juillet, nous sommes 13 randonneurs au départ de Saint-Gervais – La Gruvaz. La montée aux chalets de Miage par le chemin des Chosalets est rapide, nous traversons ensuite les pâturages pour grimper le long du torrent. Surprise : la traversée « facile » du torrent n’existe plus car les blocs de pierre ont été emportés par l’orage. On monte encore… mais il faut bien se décider à traverser car la pente devient forte. Un couple d’alsaciens pas rassurés se joint à nous. Grâce à l’entraide et aux encouragements, tout le monde passe sur l’autre rive, ouf ! Plus loin, nous chaussons nos petits crampons sur un névé pentu. La remontée de la moraine de l’Ours est longue et régulière, suivie de quelques petits névés avant d’atteindre enfin le refuge. Dénivelé : + 1650 m !

Accueillis par Hubert, le gardien, nous voilà presque au paradis. Tout petit dortoir de 16 couchages sur 3 étages, pas d’eau courante, une terrasse minuscule qui fait aussi salle à manger, mais comme c’est beau devant nous !
Dîner en terrasse avec vue, coucher de soleil, dodo…

Dimanche matin, c’est le petit déj toujours en terrasse, encore des photos des Dômes de Miage, et on entame le retour par le même itinéraire. Le névé en dévers est toujours là, le torrent fougueux aussi… Après les avoir franchis, les chaussures plus ou moins mouillées, on s’accorde plusieurs pauses pour admirer le paysage et les bouquetins pas farouches. Nous pique-niquons dans les pâturages, un peu avant d’atteindre les chalets de Miage et la foule de randonneurs. Puis c’est la descente finale vers La Gruvaz…

Merci Denis pour l’organisation de ce week-end inoubliable !