8 et 9.07.2023 : week-end « vues sur Gébroulaz »

Direction la Vanoise pour ce week-end des 8 et 9 juillet qui s’annonce beau et chaud !
Partis du Pont de la Pêche, nous suivons un long moment le GR55 avant de bifurquer sur une sente repérée sur la carte mais très discrète au départ sur le terrain. La pente se raidit, on profite des vues magnifiques sur les glaciers. Arrivés au-dessus du lac Blanc, nous pique-niquons au milieu des gentianes acaules et ponctuées. Une marmotte nous observe un moment. Après s’être régalés du berewecke d’Yves, nous rejoignons le lac aux eaux turquoise puis le refuge de Péclet-Polset. Il est encore tôt, la majorité du groupe se laisse tenter par l’extension proposée : un aller-retour au col de Chavière (2796 m). On traverse quelques névés et la montée finale est soutenue pour avoir enfin la très belle vue sur le versant mauriennais. Puis c’est le retour au refuge, ravis et presque surpris d’avoir cumulé 1100 m de dénivelé positif.

Nous quittons le refuge dimanche matin pour longer à nouveau le lac, un beau reflet nous permet de voir en double l’objectif vers lequel nous allons monter. Sur le chemin, on observe au loin quelques bouquetins, puis à quelques mètres de nous, les chamailleries d’un quatuor de marmottons. Après avoir quitté le sentier principal, nous grimpons vers la moraine pour admirer le premier lac glaciaire puis le second, partiellement gelé. Longue pause pour profiter du panorama, nous sommes au pied de la langue secondaire du glacier de Gébroulaz.
Le génépi est en fleurs et très parfumé, bien plus que celui goûté la veille au soir, mais pas de cueillette car nous sommes au cœur du Parc ! Nous traversons un pierrier et la moraine opposée pour retrouver le sentier principal et finir la montée dans les névés. Le col du Soufre (2817 m) est enfin là, étonnant mélange de couleurs : falaises de gypse blanc et couches morainiques ocres. On s’avance un peu en contrebas pour élargir la vue sur la langue principale du glacier qui s’étire sur 4 km de long… la moraine gagne cependant chaque année du terrain.
Puis c’est le retour dans la vallée…

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