Octobre : été indien à Majorque

Un raid itinérant d’une semaine a conduit 15 randonneurs et leur accompagnateur Jean-Louis à travers la « Serra de Tramuntana », massif montagneux situé au nord de Majorque, la plus grande île des Baléares.
Partis du refuge Son Amer, nous avons commencé par l’ascension du Tomir d’où la vue est magnifique sur le cap de Formentor, puis le lendemain c’était la montée au puig du Galileu avant de rejoindre le refuge de Tossals Verds.
Ensuite, l’ascension du puig Tossals Verds fut sportive mais sans danger, il a fallu « mettre les mains » pendant plus d’1 heure ½ avant de profiter de la vue panoramique sur le sommet de Majorque : le puig Major (1445 m) inaccessible car c’est une base de l’OTAN.
L’étape suivante fut la plus longue. Nous avons suivi une canalisation d’eau qui alimente Palma en remontant jusqu’au lac Cuber et en traversant plusieurs tunnels avec nos frontales. Après un petit détour par le puig de l’Ofre, la descente dans le Barrenc de Biniaraix par un ancien chemin de pèlerinage est spectaculaire. La récompense finale fut une glace à Soller et le tramway pour aller jusqu’au port.
Entre le refuge de Muleta et celui de Can Boi, on a pu admirer de très vieux oliviers aux formes étranges puis longer la côte en sentier-balcon (avec pause pique-nique et baignade) jusqu’à Cala de Deia avant de monter au refuge. En fin d’après-midi, la balade dans le paisible village de Deia fut bien appréciée.
Notre dernière randonnée avait pour objectif le beau village de Valldemossa en passant par les puig Gros et Caragoli et une partie du « camino del archiduque » que fit construire Luis Salvador d’Autriche à la fin du XIXème et qui offre des vues vertigineuses sur la côte.
Tout au long du GR 221, « la ruta de pedra en sec », les signes du travail multiséculaire de l’homme furent nombreux : charbonnières, fours à chaux, puits de neige, cultures en terrasses, canalisation de l’eau, murs de pierres sèches et chemins pavés… La végétation rencontrée a été très variée : forêts de chênes verts, immenses oliveraies, pinèdes, caroubiers odorants, maquis de bruyère et herbe de pampa, mais aussi romarin, asphodèles, safran sauvage… Et enfin grâce à une météo très favorable, ce raid fut un enchantement. Pour résumer :

« Tout ce que le poète et le peintre peuvent rêver, la nature l’a créé à cet endroit ! »
George Sand   (Un hiver à Majorque)

Le site de Jean-Louis : www.randoequilibre66.com

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