Octobre : raid dans le Haut-Buëch « crêtes rive droite »

A Lus-la-Croix-Haute, depuis le gîte de la Jarjatte, était organisée une « itinérance en étoile » pour enchaîner les randonnées en crêtes durant 5 jours : un minibus nous emmène le matin au point de départ, il vient nous chercher le soir à l’arrivée ; puis le lendemain il nous dépose au départ de l’étape suivante (qui était le terme de la veille) et nous reprend le soir.

Le 1er jour, nous (7 randonneuses et 7 randonneurs)  sommes partis du gîte, dans le vallon de La Jarjatte, où la rivière qui donne son nom à la vallée (le Buëch) prend sa source. L’objectif était de rejoindre la Pointe Feuillette en passant par le Col de la Croix, en parcourant d’anciens chemins de garde et de belles lignes de crête, pour arriver au terme de cette première étape : le col de la Croix Haute.

Le 2ème jour, départ de ce col pour le sommet mythique de la région : le Jocou, point de vue exceptionnel sur le Diois, le Vercors, le Trièves, la Chartreuse, les Écrins. le Dévoluy.

L’itinéraire de la 3ème étape nous a permis de parcourir encore de belles crêtes (mais jamais de vertige) en partant du col de Grimone, en passant par les cols des Prêtres, de Lus, de Varaime, pour terminer au très joli hameau de Vaunières, remis en valeur par une association de réintégration de personnes en difficulté.

Le lendemain, nous passons les sommets du Quigouret et du Luzet jusqu’au col de la Haute Beaume. Nos chaussures se souviennent encore de cette arrivée par une large et courte piste dont le remblai récent et très boueux nous collait aux semelles.

Pour la dernière randonnée, un « sentier » très confidentiel nous a conduit à la longue crête de la Longeagne pour nous emmener jusqu’au village de La Faurie, en nous offrant encore une vue grandiose.

Globalement, cette traversée en forme de demi-cercle (environ 4000 m de dénivelée sur 70 km) et aux allures de « montagne russe » (montée/descente plusieurs fois par jour) nous a fait découvrir un majestueux panorama, chaque fois sous un angle différent.
La météo parfois menaçante a eu la bonne idée de faire ses caprices en fin de journée et la nuit, donc du bonheur… même si le vent nous a décoiffés le jeudi.
Ces belles journées d’automne et l’observation des chamois, salamandres, vautours fauves, gypaète barbu et autres formes volantes (parapentes, deltaplane) ont contribué à la réussite du séjour. L’ensemble fut un parcours lumineux, en suspension entre Drôme, Isère et Hautes-Alpes.

Et… après les crêtes « rive droite » en 2018, un autre projet des crêtes « rive gauche » est à l’étude pour une prochaine année !

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