Jeudi 7 octobre, notre Club vous a proposé 3 sorties, un bon choix pour profiter d’une journée d’automne qui s’annonçait clémente : le Petit Som pour les adeptes du dénivelé, le Lac de Peyre et le Col de Balafrasse pour les amoureuses et amoureux des Aravis et enfin la Chambotte en circuit, pour la rando douce.
Je ne vous parlerai que du Lac et du Col et pour une seule raison c’est parce que j’y participais. A l’arrivée au Col de la Colombière, 1607m, la température nous a tous un peu surpris. Chacun a fait sans doute, dans sa tête, le récapitulatif des petites affaires nécessaires au confort douillet qui devaient (… ou pas!) être dans leur sac, type bonnet, gant, tour de cou, doudoune…. Et nous voilà partis, plus d’une vingtaine de vaillants marcheurs!
La montée se fait tranquillement; le sentier au départ est sous forme de piste, puis il devient vite plus caillouteux et enfin nous attaquons des sentes terreuses et humides. Le soleil joue à cache-cache avec la brume et nous espérons qu’à l’arrivée au lac il sera plus généreux.
Nous rencontrons très vite des petites plaques de neige et commençons à nous interroger sur le but final. Pourrons-nous accéder au Col?
Enfin nous arrivons au Lac de Peyre, 2108m, magnifique, des petites rides ondulent sur l’eau, quelques zones commencent même à geler. La neige est bien là.
Bernard L., notre animateur, nous laisse le choix de monter au Col et une quinzaine de courageux et énergiques Randonneurs décident de poursuivre, sans traîner, pour ne pas faire attendre trop longtemps ceux qui préfèrent rester autour du lac. Nous savons bien que ces derniers ne pourront pas tenter la baignade pour passer le temps, dans le récapitulatif du matin ils ont oublié le maillot, … mais ils pourront toujours se rabattre sur leur pique-nique.
Encore une bonne centaine de mètres de dénivelé et nous voilà au Col de Balafrasse, 2246m, sans dommage, ni même un pantalon maculé de terre. La vue est belle, le soleil est présent, plus de 5cm de neige et « la vie est belle ». Nous touchons presque la Pointe Blanche, apercevons le Mont Blanc, la chaîne des Aravis, mais pas le moindre bouquetin à l’horizon. Cet endroit était pourtant réputé pour les croiser, peut-être que nous sommes un peu nombreux et trop bavards et les avons intimidés! Vite nous redescendons, avec prudence, car nous risquons de jolies glissades.
Nous rejoignons nos amis, mangeons rapidement et la descente s’organise, là encore prudemment, sur les sentiers bien gras. Nous nous retrouvons tous autour du pot traditionnel au bistrot du Col et en profitons pour remercier Bernard de cette belle et sympathique journée.